Les plantes, bien quancrées au sol, oscillent fréquemment sous les sollicitations du vent. Tout comme les animaux, elles possèdent à la surface de leurs cellules « des interrupteurs moléculaires » capables de convertir en quelques millisecondes un signal mécanique en un signal électrique. Chez les animaux, les vibrations sonores activent les « interrupteurs moléculaires » situés dans loreille. Des scientifiques du CNRS, dInrae, de lÉcole polytechnique, de lUniversité Paris-Saclay et de lUniversité Clermont-Auvergne (1) ont mis en évidence que chez les plantes, les oscillations rapides des tiges et des feuilles dues au vent activeraient de manière très efficace ces « interrupteurs ». Ceux-ci permettraient ainsi aux plantes « dêtre à lécoute » du vent. Un avantage capital pour se préparer aux tempêtes, en modulant leur croissance. Ces travaux ont été publiés dans PNAS le 28 décembre 2020.
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Note
(1) à lInstitut de biologie intégrative de la cellule (CNRS/Université Paris-Saclay), au Laboratoire d'hydrodynamique (CNRS/École polytechnique), au Laboratoire de mécanique des solides (CNRS/ École polytechnique) et au laboratoire Physique et physiologie intégrative de l'arbre en environnement fluctuant (Inrae/Université Clermont Auvergne).
Journal
Proceedings of the National Academy of Sciences