image: Chestnut groves in the Lozère department in France's Cévennes region, an agroecosystem with high biodiversity. view more
Credit: Yildiz Aumeeruddy-Thomas
Le déclin général de la biodiversité met en péril bon nombre des contributions de la nature aux populations depuis ces 50 dernières années. Cest la conclusion dune quinzaine dexperts internationaux, parmi lesquels une ethnoécologue française CNRS*. Leurs travaux, qui sappuient sur lévaluation globale de lIPBES (Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques), font lobjet dun article, publié cette semaine dans la revue PNAS, qui fait état des risques pour le bien-être et la prospérité des humains résultant de la dégradation continue de l'environnement.
Les auteurs ont ainsi considéré les nombreuses façons dont la nature fournit des avantages, comme la production de biens matériels (aliments, bois, médicaments, etc.) ou non-matériels (loisirs, apprentissage, expérience, etc.), ou encore les processus écologiques qui régulent les conditions environnementales (filtration de l'eau, séquestration du carbone, protection contre les tempêtes, etc.). Ils soulignent que des effets sur le bien-être de la population se produisent déjà, notamment des réductions des rendements des cultures et de la productivité des sols, ainsi quune exposition accrue aux inondations et aux tempêtes à mesure que les écosystèmes côtiers sont dégradés.
*- Au Centre décologie fonctionnelle et évolutive (CNRS/Université de Montpellier/EPHE/IRD/Université Paul Valéry Montpellier)
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Journal
Proceedings of the National Academy of Sciences