image: The kwongan has revealed the dirty secrets of the plant kingdom to University of Montreal and University of Western Australia scientists. The kwongan is a type of bush that is only found in South-West Australia and is exceptionally rich in terms of biodiversity, despite existing on some of the most infertile soils in the world. Its unique nature enabled the researchers to discover that plants use an amazing variety of root strategies to obtain nutrients from these poor soils. "In nature, plants growing in infertile land all use almost exactly the same above-ground strategy: they produce very tough leaves that survive for several years. However, up until now the contrasting diversity of what they were doing underground with their roots was unknown," explained Professor Etienne Laliberté. view more
Credit: Etienne Laliberté
Ce communiqué est disponible en anglais.
MONTRÉAL et PERTH (AUSTRALIE), le 20 avril 2015 Le Kkwongan a dévoilé les secrets souterrains du royaume végétal à des chercheurs de lUniversité de Montréal et de lUniversity of Western Australia. Le Kkwongan est, une région écologique unique du sud-ouest de lAustralie où lon retrouve un type de végétation arbustive exceptionnellement riche en espèces, qui et unique au sud-ouest de lAustralie, poussent sur dles sols parmi les plus infertiles au monde. Cette particularité a permis aux chercheurs de découvrir que les plantes utilisent une diversité époustouflante de stratégies dacquisition des éléments nutritifs dans ces sols extrêmement infertiles. « En milieu naturel, les plantes adaptées aux sols infertiles utilisent presque toutes la même stratégie aérienne leur permettant dutiliser les nutriments du sol très efficacement: elles produisent des feuilles très coriaces qui persistent pendant plusieurs années. Par contre, jusquà maintenant, la diversité des adaptations souterraines des racines dans les sols très pauvres demeurait inconnue, », explique le professeur Etienne Laliberté, lun des auteurs de létude.
En effet, selon leur étude publiée aujourdhui dans la revue Nature Plants, le Kkwongan contient presque toutes les adaptations dacquisition des nutriments connues dans le monde végétal, sur des sols si pauvres que lagriculture y est totalement impossible sans avoir recours à une quantité phénoménale de fertilisants. « Jusquici, les scientifiques croyaient que la sélection naturelle aurait dû favoriser une seule stratégie racinaire particulièrement efficace pour lacquisition des nutriments, étant donné lextrême infertilité des sols, dit le professeur Laliberté. Or, contrairement à ce que lon observe pour le feuillage, où les différentes espèces de plantes convergent toutes vers la même stratégie dutilisation efficace des nutriments dans les feuilles, il ne semble pas exister pas de solution miracle dacquisition des nutriments par les racines dans les sols très pauvres. Des plantes poussant côte-à-côte peuvent utiliser des stratégies complètement différentes avec autant de succès. Cétait une surprise pour nous. »
Si les idées reçues font que les arbustaies semi-arides dAustralie soit sont perçues comme banales et homogènes, la réalité savère complètement différente. « Certaines plantes forment des symbioses racinaires avec des champignons, dautres avec des bactéries, tandis que dautres capturent et digèrent des insectes pour leurs les nutriments quils contiennent. De plus, un autre grand groupe despèces excrètent des composés organiques leur permettant daugmenter la disponibilité des nutriments, dit Graham Zemunik, le premier auteur de létude. Le Kkwongan australien est lun des points chauds de la diversité végétale sur la planète, au même titre que les forêts tropicales. ». Justement, Ccette qualité incite motive léquipe scientifique à dappuyer une initiative pour faire inscrire le Kkwongan dans la liste du patrimoine mondial de lUNESCO,. Doù limportance sociale de cette découverte. « Partout dans le monde, on transforme les écosystèmes à un rythme effarant, déclare M.onsieur Zemunik. Afin de protéger la biodiversité dans le mesure du possible, il essentiel de mieux comprendre le fonctionnement des écosystèmes. Pour y parvenir, notre étude démontre limportance détudier ce qui est dissimulé sous terre et qui nest pas immédiatement perceptible. »
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À propos de cette étude
Cette étude, financée par le Conseil aAustralien de la Recherche et la Fondation Kwongan, fait partie dun programme de recherche plus large mené par le professeur Etienne Laliberté explorant les liens entre la fertilité des sols, la biodiversité végétale et le fonctionnement des écosystèmes. Il est affilié à avec lInstitut de recherche en biologie végétale de lUniversité de Montréal et avec à son département des sciences biologiques. Il est également affilé à avec la School of Plant Biology de lUniversity of Western Australia, où il était superviseur de doctorat du premier auteur de létude, Graham Zemunik.
Référence : Zemunik G., Lambers H., Turner B.L. et E. Laliberté (2015). Diversity of plant nutrient-acquisition strategies increases during long-term ecosystem development. Nature Plants. doi:
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William Raillant-Clark
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Nature Plants