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28-May-2025
Mieux comprendre le virus Zika grâce au poisson-zèbre
Institut national de la recherche scientifique - INRS
L’infection par le virus Zika (VZIK) représente un problème de santé publique majeur, notamment en raison des graves malformations cérébrales qu’elle peut induire chez le fœtus si la femme enceinte en est infectée. Ces malformations peuvent entraîner une microcéphalie, une condition où le bébé naît avec une tête plus petite que la normale. Pour l’instant, il n’existe ni traitements ni vaccins contre ce virus, en grande partie parce que les mécanismes de développement de la maladie sont mal compris.
Jusqu’à présent, on utilisait les modèles de souris pour étudier les mécanismes sous-jacents à l’infection par le VZIK, mais cela présente des limitations importantes en termes de nombre d’animaux utilisés, de possibilités techniques, de coûts d’opération et de considérations éthiques.
À l’Institut national de la recherche scientifique (INRS), les professeurs Laurent Chatel-Chaix et Kessen Patten ont eu l’idée de mettre leurs expertises en commun pour étudier le virus en utilisant un modèle animal de rechange reposant sur le poisson-zèbre. L’un est virologue, l’autre est spécialiste des maladies neurodégénératives. Leurs travaux représentent une avancée dans l’approfondissement des connaissances des mécanismes d’infection du virus Zika.
Ces deux chercheurs, membres du Pasteur Network, aux côtés de la doctorante en virologie et immunologie, Aïcha Sow, ont réussi à développer un modèle permettant d’étudier l’infection du virus Zika à des stades précoces du développement, à l’échelle de l’animal, des tissus, des cellules et des molécules.
Ces recherches, qui constituent le sujet de la thèse de la jeune chercheuse, ont donné lieu à une publication dans PLOS Pathogens. L’étudiante prévoit d’ailleurs de débuter prochainement une formation postdoctorale à l’Institut Pasteur en France.
- Journal
- PLOS Pathogens
- Funder
- Canadian Institutes of Health Research, Fonds de recherche du Québec, Azrieli Foundation, Health Canada, Centre of Excellence in Research on Orphan Diseases – Courtois Foundation (CERMO-FC), Armand-Frappier Foundation
29-Apr-2025
Une équipe de recherche de l’Université Concordia valide la populaire Dyslexia Adult Checklist
Concordia University
Une équipe de recherche de l’Université Concordia a été la première à démontrer que la Dyslexia Adult Checklist, une ressource en ligne gratuite mise au point par la British Dyslexia Association et qui figure parmi les listes de contrôle de la dyslexie les plus utilisées dans le monde, est à la fois valide et fiable en tant qu’indicateur de la dyslexie. L’équipe recommande toutefois d’abaisser le seuil de la dyslexie légère par rapport à son niveau actuel.
- Journal
- Dyslexia
23-Apr-2025
Notre cerveau peut communiquer sans mots, un regard suffit
McGill University
Des chercheuses de l’Université McGill ont confirmé une hypothèse de longue date : un simple regard peut transmettre de l’information sur l’état d’esprit d’une personne, sans qu’un seul mot soit prononcé. Elles avancent que cette aptitude primitive pourrait avoir joué un rôle clé dans la survie de l’être humain à des époques où émettre un son aurait pu attirer des prédateurs.
- Journal
- Communications Psychology