Les protéines, véritables piliers du fonctionnement cellulaire, s’assemblent souvent en «complexes» pour remplir leurs fonctions. Une étude de l’Université de Genève (UNIGE) et de l’Institut Weizmann, en collaboration avec le Technion, révèle pourquoi, dans certains cas, cet assemblage commence dès la fabrication des protéines. Ces interactions précoces concernent des protéines dont la stabilité dépend de leur association avec un partenaire. Elles s’apparentent à un couple où chaque partenaire soutient l’autre. Ce modèle ouvre la voie à de nouvelles stratégies pour comprendre et corriger les erreurs d’assemblage, souvent à l’origine de pathologies graves telles que les troubles neurodégénératifs et certains cancers. Ces travaux sont à découvrir dans la revue Cell.