Les femmes sont de plus en plus présentes dans le milieu de l’intelligence artificielle, mais y sont toujours sous-représentées, indique une nouvelle étude de Concordia
Peer-Reviewed Publication
Une nouvelle étude publiée dans le Journal of Informetrics analyse l’évolution des tendances de représentation des genres dans le secteur de l’IA, de 2000 à 2019. Les chercheurs ont eu recours à une analyse des réseaux sociaux, à des techniques de traitement du langage naturel, à une analyse statistique et à l’apprentissage machine pour examiner la place occupée par les femmes et la nature de leur travail dans ce domaine en constante évolution et de plus en plus diversifié. Dans l’ensemble, l’étude montre que le nombre de femmes travaillant dans le domaine de l’IA est en hausse depuis le début du siècle, mais que leur représentation est demeurée plus ou moins constante, autour de 27 pour cent. Les chercheurs soulignent toutefois qu’une hausse marquée des collaborations incluant au moins une femme constitue un signe encourageant.
En combinant l’origami et le kirigami, art du pliage et du découpage du papier, les chercheurs ont créé une catégorie de métamatériaux cellulaires qui peuvent se plier à plat et être bloqués dans plusieurs positions en demeurant rigides dans de multiples directions.
Une équipe de recherche de l’Université McGill a découvert qu’en présence de souris femelles en gestation ou en période de lactation, les souris mâles sécrétaient davantage d’hormones du stress et devenaient moins sensibles à la douleur. L’équipe attribue ce stress à une substance chimique produite par les souris femelles, qui indiquent ainsi qu’elles sont prêtes à tout pour défendre leurs petits.
Très facilement modulables et polyvalents dans leurs usages, les plastiques posent néanmoins un problème de taille : leur dégradation. La plupart d’entre eux mettent un temps considérable à se décomposer dans la nature. Dans une nouvelle étude parue dans Nature Communications le 24 mai 2022, une équipe de recherche du CNRS et de l’Université Paris-Saclay a pu mettre au point de nouveaux polymères qui se dégradent dans l’eau en une semaine, un temps record.
La mucoviscidose est une maladie génétique rare aux symptômes souvent très graves. Les malades souffrent notamment d’infections bactériennes chroniques pouvant évoluer vers une insuffisance respiratoire. En cause, des mutations du gène CFTR, dont le rôle est de réguler les mouvements d’eau à travers la membrane cellulaire. La qualité du mucus s’en trouve modifiée et il n’est alors plus capable de capturer les bactéries indésirables et de les expulser. Grâce à un modèle reproduisant un épithélium respiratoire – un tissu protecteur composé d’une monocouche de cellules - des équipes de l’Université de Genève (UNIGE) ont découvert qu’une simple pellicule de liquide suffit à restaurer l’étanchéité des voies respiratoires et à diminuer le risque bactérien. Ces résultats, à découvrir dans une édition spéciale de la revue Cells, ouvrent la voie à de nouvelles thérapies basées sur l’hydratation du mucus. Une alternative prometteuse aux thérapies actuelles pas assez largement efficaces.
Diversifier les espèces dans les plantations forestières a un impact positif sur la qualité des boisements. C’est le résultat d’une étude internationale parue le 20 mai 2022 dans le journal Science impliquant un chercheur du CNRS. Des plantations forestières mélangeant plusieurs espèces différentes sont utilisées depuis longtemps pour certaines opérations de reboisement. Selon les résultats de leur analyse, les arbres des peuplements multi-espèces sont plus grands, plus larges et produisent plus de biomasse. Ces effets positifs sont principalement dus à la complémentarité fonctionnelle entre espèces, c’est-à-dire que les espèces n’utilisent pas les ressources d’un milieu exactement de la même manière : ensemble, elles les utilisent plus et mieux. Cette étude démontre l’importance de prendre en compte les multiples avantages des plantations forestières mélangées dans l’élaboration des politiques de boisement et de reboisement.
Quels sont les freins à l’adoption d’une voiture électrique? Si les principaux obstacles financiers et technologiques ont été levés, leur part dans le parc automobile demeure faible. Dans une récente recherche, une équipe de l’Université de Genève (UNIGE) s’est penchée sur les facteurs cognitifs qui dissuadent encore nombre d’automobilistes de passer à l’électrique. Elle a découvert qu’elles et ils sous-estiment systématiquement la capacité des batteries à répondre à leurs besoins quotidiens en termes d’autonomie. Ces résultats, publiés dans Nature Energy, ouvrent de nouvelles pistes pour la mise en œuvre de la transition énergétique, en complément des approches politiques classiques.
Des chercheurs de l'Université McGill ont peut-être trouvé une solution pour freiner l'addiction aux smartphones.
Des chercheurs de l'Université McGill ont découvert de nouveaux indices permettant de comprendre comment les orques influent sur leur environnement.
Une étude dirigée par l’Université McGill révèle que les commotions cérébrales de l’enfant peuvent se manifester par des symptômes similaires, bien que les lésions laissées par le traumatisme soient différentes. Ce constat pourrait conduire à de nouveaux traitements.